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22 décembre 2008
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Situé au sud de Groix, une épave fait souvent monter le frisson, il s'agit du Plein Ciel.
Avant d'être épave, il fût la fierté de divers armements Lorientais et Malouins. Ses dimensions pour un chalutier construit en 1965 laissent imaginer les différentes campagnes de pêche à son bord. 32m, 179t, un moteur de 575cv diesel... Il a été envoyé par le fond en 1992, le 14 décembre, par le commando Hubert.
Ainsi, 16 ans après presque jours pour jours, une visite s'impose. Le ciel et la mer qui se sont refusés à nous pendant de nombreuses semaines, sont enfin cléments.
Le rendez-vous est donné à Kerroch pour un embarquement au plus court en direction des coordonnées GPS de ce qui apparaît comme "wk" sur la carte.
Le trajet se passe sans encombres, le sondeur décroche. "Larguez!". Les 15m de chaîne, et l'ancre entraînent 70m de bout pour le mouillage. Accrochés.La préparation méthodique de deux palanquées du jour se fait sans encombre.
Barnab'
Nico
Alain
et... Alain
Les relais sont à l'eau. Pour moi le bi 12l est sur le dos. Ma combinaison SF Tech va enfin être testée en grandeur nature. Nico et son Ouroboros descend avec moi. Ce sera une avancée dans le vert caractéristique de nos rivages Bretons.
Pendant que nous touchons le fond et installons le parachute de levage sur l'ancre, mes deux compères, les deux Alain se mettent à l'eau à leur tour.
Pour moi c'est la deuxième fois sur les lieux. Je me souviens de cette épave couchée sur tribord que nous avions abordée par l'arrière. Dans les cales, de nombreux yeux de congres nous regardent. Les oeillets blancs sont partout sur la proue. La cabine est tout bonnement impressionnante. Le pont très dégagé avec ses 7m de large nous laisse libre court à une petite promenade, protégés par les gardes fous que nous sommes. On imagine très bien l'activité qui y a régné naguère. La forme de la coque est bien caractéristique des navires de l'époque, contrastant avec ceux que nous pouvons croiser en surface.
L'investigation des lieux sera écourtée par mon autonomie de plongeur circuit ouvert. Nico à peine dans l'ambience doit me damner. Il me faut vraiment passer rapidement sur recycleur.
Cette appareil possède de nombreux avantages. Contrairement à moi, il respire un gaz à PpO2 constante qu'il aura réglée à 1,3. Il respire un gaz réchauffé par la catalyse de la chaux sodée, qui plus est humidifié. A ses profondeur, je dois reconnaître que l'hélium est notre ami mais aussi un véritable frigo. Cet hélium au prix de l'or ne sera que très peu consommé avec le Boris. Nico avec ses deux petites 3l et ses 3,5kgs de chaux pourrait effectuer une plongée en théorie de 10h!!!
Bref, nous retrouvons le mouillage non sans avoir pris soint de replier l'ancre sur la chaîne et légèrement gonflé le parachute.
La remontée avec les deep stops sera très conservatrice, la décompression étant impardonnable à ses profondeurs.
Passage sur le nitrox de déco à -30m. Les paliers se prolongent tous les 3m. nous arrivons à -6m et là malgrès la proximité de la surface, nous attendrons encore 25' avant de sortir.
Les collègues sont déjà à bord, se réchauffant autour d'une tasse de thé.
Alex qui a assuré la sécurité surface de main de maître, nous aide à remonter les blocs de déco.
A notre tour de profiter de ce soleil de fin d'année.
Merci Neptune de nous avoir laissé le droit de venir jeter un oeil sur l'une de tes coques rouillées...
Ca c'était le scénario prévu...
Bon,... Allons, soyons honnêtes... Ok, hier la visibilité c'était pas ça du tout...
La chose pas prévue c'est que nous avions des passagers supplémentaires. Murphy et ses petits amis les Korrigans avaient décidé de vider une partie de mon relais Nitrox, dézinguer un capteur HP sur le Boris de Nico, bloquer l'allumage de la lampe d'Alain... Mais bon, les réchappes existent et sont prévues.
Lors de la descente, nous croisons le duo Alain et Alain qui remontent déjà au palier de grands gestes à l'appuis.
Nous ne tardons pas à comprendre.
Un nuage de sédiments nous acceuil vers -45m. La suite fût une progression avec ancre dans la main droite en piocchant le fond... DE VASE!
Petit arc de cercle et PONG sur la tôle. Clic Clac deux photos histoire de...
Tiens Nico plonge avec un flasher? Quoi on arrête? Ok donc retour, préparation du largage de l'ancre. Et vlan retour dans la touille. Chaîne embarquée dans le bouts de tôle alentours.
Bon, bref, on avisera plus tard.
Direction là haut.
15' au fond sur le 18 planifiées, mon relais fond conserve encore une marge suffisante.
Premiers paliers par -33m, selon Buhlmann.
Changement de relais, arrivée à -6m pour 20' sous O2. Bon, quelques photos histoire d'immortaliser cet instant.
Retour à bord du navire de Cap'tain Alex.
Blagues suivantes, eau chaude sans thé... Speculoos dans le van...
Bon on remonte,... Ben non, on va laisser l'ancre là car vraiment bien crochée au fond. Pointage à la verticale sur GPS, la bouée à l'eau.
Qu'avions nous de prévus pour Noël? Tiens si nous allions rechercher un mouillage?
Avant d'être épave, il fût la fierté de divers armements Lorientais et Malouins. Ses dimensions pour un chalutier construit en 1965 laissent imaginer les différentes campagnes de pêche à son bord. 32m, 179t, un moteur de 575cv diesel... Il a été envoyé par le fond en 1992, le 14 décembre, par le commando Hubert.
Ainsi, 16 ans après presque jours pour jours, une visite s'impose. Le ciel et la mer qui se sont refusés à nous pendant de nombreuses semaines, sont enfin cléments.
Le rendez-vous est donné à Kerroch pour un embarquement au plus court en direction des coordonnées GPS de ce qui apparaît comme "wk" sur la carte.
Le trajet se passe sans encombres, le sondeur décroche. "Larguez!". Les 15m de chaîne, et l'ancre entraînent 70m de bout pour le mouillage. Accrochés.La préparation méthodique de deux palanquées du jour se fait sans encombre.
Barnab'
Nico
Alain
et... Alain
Pendant que nous touchons le fond et installons le parachute de levage sur l'ancre, mes deux compères, les deux Alain se mettent à l'eau à leur tour.
Pour moi c'est la deuxième fois sur les lieux. Je me souviens de cette épave couchée sur tribord que nous avions abordée par l'arrière. Dans les cales, de nombreux yeux de congres nous regardent. Les oeillets blancs sont partout sur la proue. La cabine est tout bonnement impressionnante. Le pont très dégagé avec ses 7m de large nous laisse libre court à une petite promenade, protégés par les gardes fous que nous sommes. On imagine très bien l'activité qui y a régné naguère. La forme de la coque est bien caractéristique des navires de l'époque, contrastant avec ceux que nous pouvons croiser en surface.
L'investigation des lieux sera écourtée par mon autonomie de plongeur circuit ouvert. Nico à peine dans l'ambience doit me damner. Il me faut vraiment passer rapidement sur recycleur.
Cette appareil possède de nombreux avantages. Contrairement à moi, il respire un gaz à PpO2 constante qu'il aura réglée à 1,3. Il respire un gaz réchauffé par la catalyse de la chaux sodée, qui plus est humidifié. A ses profondeur, je dois reconnaître que l'hélium est notre ami mais aussi un véritable frigo. Cet hélium au prix de l'or ne sera que très peu consommé avec le Boris. Nico avec ses deux petites 3l et ses 3,5kgs de chaux pourrait effectuer une plongée en théorie de 10h!!!
Bref, nous retrouvons le mouillage non sans avoir pris soint de replier l'ancre sur la chaîne et légèrement gonflé le parachute.
La remontée avec les deep stops sera très conservatrice, la décompression étant impardonnable à ses profondeurs.
Passage sur le nitrox de déco à -30m. Les paliers se prolongent tous les 3m. nous arrivons à -6m et là malgrès la proximité de la surface, nous attendrons encore 25' avant de sortir.
Les collègues sont déjà à bord, se réchauffant autour d'une tasse de thé.
Alex qui a assuré la sécurité surface de main de maître, nous aide à remonter les blocs de déco.
A notre tour de profiter de ce soleil de fin d'année.
Merci Neptune de nous avoir laissé le droit de venir jeter un oeil sur l'une de tes coques rouillées...
Ca c'était le scénario prévu...
Bon,... Allons, soyons honnêtes... Ok, hier la visibilité c'était pas ça du tout...
La chose pas prévue c'est que nous avions des passagers supplémentaires. Murphy et ses petits amis les Korrigans avaient décidé de vider une partie de mon relais Nitrox, dézinguer un capteur HP sur le Boris de Nico, bloquer l'allumage de la lampe d'Alain... Mais bon, les réchappes existent et sont prévues.
Lors de la descente, nous croisons le duo Alain et Alain qui remontent déjà au palier de grands gestes à l'appuis.
Nous ne tardons pas à comprendre.
Un nuage de sédiments nous acceuil vers -45m. La suite fût une progression avec ancre dans la main droite en piocchant le fond... DE VASE!
Petit arc de cercle et PONG sur la tôle. Clic Clac deux photos histoire de...
Bon, bref, on avisera plus tard.
Direction là haut.
15' au fond sur le 18 planifiées, mon relais fond conserve encore une marge suffisante.
Premiers paliers par -33m, selon Buhlmann.
Changement de relais, arrivée à -6m pour 20' sous O2. Bon, quelques photos histoire d'immortaliser cet instant.
Retour à bord du navire de Cap'tain Alex.
Blagues suivantes, eau chaude sans thé... Speculoos dans le van...
Bon on remonte,... Ben non, on va laisser l'ancre là car vraiment bien crochée au fond. Pointage à la verticale sur GPS, la bouée à l'eau.
Qu'avions nous de prévus pour Noël? Tiens si nous allions rechercher un mouillage?
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