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5 octobre 2009
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10:31
Bon, ben samedi point de Bouillant... Tout était prêt, le matos, le bonhomme, les amis pour aider, tout... Sauf un détail importantissime, la possibilité de passer ce satané venturi. Comme je le disait dernièrement, la clé de la réussite dans cette aventure réside dans le franchissement du venturi à -15m pour profiter de la beauté du site. Et bien là, malgré une lutte acharnée, par deux fois, le débit de 4m3/s a eu raison de ma volonté d'en découdre. Je me suis fait envoyer balader comme un fétu de paille par ce truc de malade.
Vu de la surface les quelques remous laissent espérer un calme hypothétique
Imaginez, Boris sur le dos, les collègues me passent les blocs à l'aide de cordages de l'autre côté. Jean-Chri franchis non sans mal le venturi en humide et avec un petit bi sur le dos. Moi, à l'entrée, tout vidé et deux gueuses de 5 kgs de plomb, plaqué à gauche sur la paroi, les mains rivées dans la moindre prise, je respire sur un relais de 10l de nitrox 40 équipé d'un détendeur cyclon... La flotte m'arrache le masque, essaye de me décoller Boris du dos, m'empêche d'avancer, me hurle dans les oreilles... Je souffle comme un boeuf, résiste tant que possible, au moindre affaiblissement du flux je gagne 2cm... Mais, plus j'avance, plus le courant se fait fort. Déjà 15' que je suis là, je vois une marche à gauche, si je passe là je vais pouvoir récupérer un peu et me faufiler un peu plus le long de la roche. Je passe le bras, avance un genou et... Tel une mêlée All Black, c'est une force incroyable qui m'arrache de là. Je vole épuisé.
Je retourne en surface essayant de comprendre ce qui vient de se passer. Je suis épuisé, de l'eau est rentrée de partout, un véritable carnage.
Reprenant mes esprit, il me reste quelques bar de nitrox, je vais au moins tenter de passer, juste histoire de voir. Impossible dans ces conditions de garantir un retour en sécurité avec la déco nécessaire pour une plongée si profonde. Et c'est repartis dans la machine infernale. Le résultat sera une fois de plus sans appel, "retourne d'où tu viens petit rigolo!!!".
Mince alors, cette fois-çi c'est raté. En remontant le matériel, je songe déjà à une stratégie future. Bloqueurs? Plus de plomb? Des cordages? Passer Boris à part?
"On ne reste pas sur un échec" me dit on. C'est certain et c'est aussi ma façon de voir ce genre d'expérience.
La station de pompage intercommunale
Enfin, histoire de ne pas être venu que pour ça, la topographie des lieux me permet de me détendre tout de même en jouant les sherpas des profondeurs pour Gery et Vincent. Je leur dépose des blocs de sécu jusqu'à -70m dans Font de Lussac. 1h30 de plongée solo dans cette cathédrale.
C'est ça aussi le bonheur!!!
La plaque en mémoire à Nobert Casteret
Vu de la surface les quelques remous laissent espérer un calme hypothétiqueJe retourne en surface essayant de comprendre ce qui vient de se passer. Je suis épuisé, de l'eau est rentrée de partout, un véritable carnage.
Reprenant mes esprit, il me reste quelques bar de nitrox, je vais au moins tenter de passer, juste histoire de voir. Impossible dans ces conditions de garantir un retour en sécurité avec la déco nécessaire pour une plongée si profonde. Et c'est repartis dans la machine infernale. Le résultat sera une fois de plus sans appel, "retourne d'où tu viens petit rigolo!!!".
Mince alors, cette fois-çi c'est raté. En remontant le matériel, je songe déjà à une stratégie future. Bloqueurs? Plus de plomb? Des cordages? Passer Boris à part?
"On ne reste pas sur un échec" me dit on. C'est certain et c'est aussi ma façon de voir ce genre d'expérience.
La station de pompage intercommunaleC'est ça aussi le bonheur!!!
La plaque en mémoire à Nobert CasteretPartager cet article
